Cela va bientôt faire 20 ans que j’ai commencé ma carrière professionnelle et j’en aurai vu passer des demandes. J’ai gagné des clients qui lançaient leurs entreprises, d’autres qui n’étaient pas content de leurs graphistes. J’ai également perdu des clients parce qu’ils devaient fermer boutique ou parce qu’ils n’étaient pas content de mes services. Parfois ils reviennent et parfois pas mais là n’est pas le plus important.
Ma première mission en dehors de l’agence où je travaillais était de créer une plaquette de présentation en anglais et mandarin pour un ami qui bossait dans une boîte de chips. On est en 2004, pas de google translate pour vérifier si on copie colle le bon texte au bon endroit. La galère pour trouver les bonnes images d’asiatiques mangeant des chips avec Shutterstock qui venait seulement d’être créé. Pas encore de service de Print on demand online qui facilitent les commandes d’impression. Mais j’ai rempli ma mission et mon ami a pu partir en mission en Chine.
Tout ça pour dire qu’il n’y a pas d’agence idéale. Travailler avec une agence, c’est comme une rencontre Tinder… parfois ça passe, parfois ça ne passe pas. C’est du 50/50 et suivant tellement de paramètres… si le café était froid, si le lieu de rendez-vous ne se prêtait à la rencontre, si j’avais trouvé une place de parking qui ne m’aurait pas mis en retard, si le client n’avait pas trouvé une amende sur son pare-brise,…
Le plus important est de créer des rencontres et des liens, des connexions, apprendre à connaître les gens, leur métier, s’intéresser à eux, à leur vie, leurs parcours, leurs envies. Si le “match” passe ça se concrétise en une mission à court ou long terme, sinon la rencontre nous aura permis, à l’entrepreneur et à moi même, de mieux développer notre pitch de vente et de comprendre nos besoins réciproques.